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L'essentiel
Dans notre étude sur les technologies de Capture, Transport et Stockage du Carbone (CCUS), nous revenons sur les procédés avancés qui ciblent directement les émissions industrielles et énergétiques, offrant une voie prometteuse vers la réduction significative du dioxyde de carbone (CO2) présent dans notre atmosphère. En capturant ces émissions à leur source, avant leur stockage sécurisé ou leur réutilisation, elles jouent un rôle clé dans nos efforts pour atteindre les objectifs ambitieux de neutralité carbone. Cette approche, en se concentrant sur l'innovation et la mise en œuvre de techniques avancées, marque une étape essentielle dans notre engagement pour un avenir durable.
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Retour sur l'étude
Les perceptives d'avenir et la maturité de la Capture du Carbone
Découvrez l'échange entre Valérie Besson et Jean-François de Waziers sur les avancées technologiques et les défis en matière de capture, transport et stockage du carbone. Une conversation sur les innovations prometteuses, les défis à surmonter, le rôle central du financement et leur vision d’experts du paysage de la décarbonation.
La capture du carbone en 7 points clés
Dans un contexte de tensions environnementales prégnant, la transition vers des alternatives plus durables et écologiques doit être accélérée pour atteindre les objectifs de 2050. Selon KPMG, les procédés pour décarboner tout en créant de la valeur existent déjà :
L'Agence Internationale de l'Énergie (AIE) met en avant un scénario ambitieux visant à réduire drastiquement les émissions de CO2 d'ici 2070. Le rôle du CCUS dans l'industrie et la production énergétique est primordial pour limiter le réchauffement global.
Pourquoi est-il impératif de définir des objectifs distincts entre l'élimination du carbone et la réduction des émissions ? Une analyse en profondeur vous éclairera.
Là où des alternatives viables existent, privilégier les énergies renouvelables aux CCUS est une stratégie recommandée. Cette approche est particulièrement pertinente dans certains secteurs.
Les technologies BECCS et DACCS, ont la capacité unique d'extraire le carbone de l'atmosphère, offrant une solution pour résorber le stock existant de CO2.
Les gouvernements peuvent jouer un rôle décisif en encourageant l'adoption des énergies renouvelables et en décourageant l’utilisation des combustibles fossiles par le biais d'incitations économiques.
Des mécanismes d'atténuation des risques permettent de lever les principaux obstacles financiers qui entravent les investissements dans le CCUS.
La régularité et la pérennité des investissements sont nécessaires à la réduction les coûts des méthodes d'élimination du carbone en vue de réduire le prix actuel par tonne de CO2.
Le rôle de la capture du carbone dans la réalisation de l’objectif de neutralité
Les technologies de CCUS, regroupant les technologies de captage, de stockage et de valorisation du CO2, jouent un rôle capital dans la quête de la neutralité carbone. Quels sont les mécanismes sous-jacents et les opportunités offertes par cette technique dans la réduction des émissions issues de la combustion des énergies fossiles ?
État des lieux des technologies
Pourquoi, malgré leur existence depuis les années 1930, les technologies de CCUS ne sont-elles pas plus largement déployées ?
En France, malgré les défis de coût et d'acceptation, les technologies CCUS s'inscrivent dans la stratégie bas-carbone nationale avec des objectifs de capture modestes, ouvrant la voie à des projets innovants en matière de réduction des émissions pour lutter contre le changement climatique :
- 3D Demonstration Dunkerque : création d'un pôle européen de capture et stockage de CO2, avec l'ambition de séquestrer jusqu'à 10 Mt de CO2 par an d'ici 2035.
- Technologie Cryocap™ d'Air Liquide : visant à décarboner la production d'hydrogène et capturer 100 000 tonnes de CO2 par an, tout en soutenant le développement de la mobilité hydrogène.
Les points bloquants et les solutions
Quels sont les principaux obstacles qui freinent le développement et l'installation du CCUS ?
- La Rentabilité : le coût complet du CCUS est actuellement supérieur au prix de la tonne de CO2. L’incertitude actuelle sur l’évolution des coûts, du prix du carbone, de la taille du marché et des subventions freine l’investissement.
- Les Délais : il existe un risque important de cumul séquentiel de délais, en matière d’autorisation gouvernementale, de prise de décision d’investissement, de maturation du marché, et de décisions de subventions publiques.
- Le Stockage à long terme : bien que le risque de fuite du stockage géologique soit faible, il constitue une potentielle responsabilité sociétale et environnementale qui peut freiner les parties prenantes.
Les perspectives sont toutefois prometteuses, les gouvernements subventionnent les projets CCUS et utilisent des incitations fiscales pour accroître leur attractivité. Ils financent également les innovations pour réduire les coûts, et développent des infrastructures partagées.
Lignes politiques internationales
Les engagements et les initiatives des leaders mondiaux dans l'adoption du CCUS sont nombreux, signe de l'importance d'une collaboration internationale pour standardiser les pratiques et maximiser l'impact sur le climat dans le monde. Les efforts déployés par les États-Unis, le Royaume-Uni, et l'Union européenne montrent la voie vers un avenir plus durable, avec des investissements significatifs dans la recherche, le développement, et l'application de ces technologies cruciales.
